Les XVIIe et XVIIIe siècles ont vu, de Galilée et Kepler à Newton et Herschel, la science astronomique transformer notre appréhension de ce système du monde dont le ciel étoilé est une manifestation sensible. La littérature, la philosophie et les arts témoignent de cette métamorphose. Mais en même temps que l’âge de la raison et des Lumières soumettaient la voûte céleste à ses lois mathématiques, et qu’elle l’explorait au moyen d’instruments neufs, d’autres savoirs continuent de prétendre à une compréhension toute différente des astres et des constellations : ainsi l’astrologie coexiste, pendant toute cette période, dans la pratique aussi bien que dans l’imaginaire et le langage, avec la physique moderne. Les horoscopes royaux, officiels jusqu’à Louis XIV, sont un des signes tangibles de la transition en cours.
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