La conversion au philhellénisme : lecture, tourisme, sociabilités et outillage mental du sacrifice pour la Grèce au tournant du XIXe siècle.

La conversion au philhellénisme : lecture, tourisme, sociabilités et outillage mental du sacrifice pour la Grèce au tournant du XIXe siècle.

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Le mercredi 14 janvier 2015, 14h00-16h00

Une conférence de Tassos Anastassiadis

En collaboration avec le Département d’histoire de l’UQAM

Cette conférence entend présenter les premiers résultats d’une recherche en cours consacrée à une nouvelle compréhension des conditions à travers lesquels l’affinité et l’adhésion à un idéal esthétique se sont progressivement transformées, chez certains individus, en une véritable pratique politique.  L’historiographie traditionnelle sur les philhellènes qui se sont joints à la Révolution grecque (1821-1827) a pris pour acquis la transition d’une formation à la culture lettrée de la Grèce antique pendant les Lumières, vers l’engagement affectif et le combat effectif pour l’indépendance de la Grèce moderne.

Or, rarement a-t-on interrogé pourquoi un certain nombre d’individus, plutôt que d’autres, ont décidé de transformer leur intérêt et leur engouement pour le classicisme grec en un véritable acte d’amitié politique conduisant jusqu’à leur propre sacrifice et participant au déploiement d’un mouvement politique durable pour tout le XIXe siècle.  L’hypothèse que nous souhaitons développer est que la réponse à cette question se trouve peut-être dans le rôle que les Grecs ont joué eux-mêmes dans les relations étroites entretenues entre « l’ordre des livres » (R. Chartier),  tel qu’il s’est développé dans l’Europe des Lumières, et les sociabilités cosmopolites aussi bien aristocratiques que « vulgaires »  qui y sont associées.

Tassos Anastassiadis est professeur au Département d’histoire et d’études classiques de McGill et titulaire de la Chaire Phrixos B. Papachristidis en études sur la Grèce moderne. Historien du militantisme religieux et éducatif en Méditerranée orientale (1750-1950), il est particulièrement intéressé par l’histoire des réseaux et des échanges sociaux et culturels.  Il a récemment publié Voisinages fragiles. Relations interconfessionnelles dans le Sudest européen et la Méditerranée orientale, 1854-1923 : contraintes locales et enjeux internationaux, Athènes, École française d’Athènes – Mondes méditerranéens et balkaniques, 2013.

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Le mercredi 14 janvier 2015, 14h00-16h00

Salle A-6290, Pavillon Hubert-Aquin,

Université du Québec à Montréal,

1255 rue Saint-Denis

(Métro Berri-UQAM)

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Pour plus d’informations, contactez-nous

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