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Chercheur : Pascal Bastien
(CRSH, 2011-2014)
Ce projet propose d’analyser les quarante premières années de la guillotine dans un cadre spatial bien circonscrit, la ville de Paris. Au carrefour des instabilités politiques et des refontes continues du système pénal, cette chronologie permet de réfléchir aux façons d’imaginer la justice qui, paradoxalement et dans un processus assez rapide, consacre à la fois l’horreur suscitée par la peine capitale, et la longévité de ses formes d’expression. De la première exécution d’un condamné de droit commun, le 25 avril 1792, au déplacement du lieu de supplice de la place de Grève vers la barrière Saint-Jacques en 1832, nous comptons analyser les relations entre les transformations matérielles de la peine capitale, la définition du cadre urbain qui la voit mettre en scène, et les pratiques sociales et culturelles des Parisiens qui sont acteurs et témoins de ses manifestations.
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