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[/vc_column_text] [vc_single_image image= »3562″ image_size= »large » frame= »noframe » full_width= »no » lightbox= »yes » link_target= »_self » caption= »Thomas Rowlandson (1756-1827), A Punch and Judy Show, aquarelle, non daté, Yale Center for British Art. » width= »1/4″ el_position= »first »] [vc_column_text pb_margin_bottom= »no » pb_border_bottom= »no » width= »3/4″ el_position= »last »]
Du 22-26 juin 2020
Un problème
Cette école doctorale vise à investir le champ de la conflictualité en interrogeant les moments, les espaces et les intentions qui conduisent à la rupture des liens sociaux jugés « normaux » et à la redéfinition des cadres de l’ordre et des hiérarchies traditionnels, souvent légaux. En variant les espaces et les chronologies, il s’agira d’interroger l’insubordination comme discours, pratique, posture et expérience capables de dévoiler et de mesurer l’écart entre le légal et le légitime dans un rapport souvent complexe au passé. Sur la longue durée, nous réfléchirons aux notions de contestation, de solidarité, de revendication, d’émancipation, de répression et de révolution.
L’insubordination, de fait, élève la désobéissance vers une contestation ouverte de la légalité. Or, bien qu’elle constitue un refus ou une négation, elle est surtout un engagement, un plaidoyer, une mise à l’épreuve et une émancipation. Si l’insubordination permet de saisir la norme à combattre et de penser celle à fonder, elle peut aussi laisser les traces des hésitations, des équivoques, des peurs et des incertitudes de celles et ceux qui ont le sentiment que leur(s) droit(s) est entravé par la loi. L’école « Insubordination : approches micro-historiques » vise à explorer les enjeux historiographiques, épistémologiques et méthodologiques pour un espace élargi et pour une chronologie large, depuis la fin du Moyen Âge jusqu’à l’époque contemporaine.
Des approches
Faire l’histoire de la contestation est un chantier largement investi par l’histoire sociale et politique depuis plus de 50 ans. En revanche, l’insubordination invite à un changement d’échelle et de méthode qu’il conviendra de penser et d’interroger pendant toute la semaine. Les approches micro-historiques permettront de présenter et discuter une méthode d’analyse générale des corpus et de réfléchir aux types de sources et à leurs relations nécessaires, non pour compléter des vides historiographiques mais pour provoquer et produire des espaces de signification. Une attention toute particulière à l’espace, aux relations, aux contacts et aux expériences qui s’y déroulent entraînera l’insubordination vers les circulations et les mobilités, les itinéraires individuels et collectifs, les connexions et les processus d’entraînement et d’adaptation.
De l’élaboration des lois à la revendication des droits, des citoyennetés en Méditerranée aux mobilisations dans Paris et du pragmatisme révolutionnaire à la formation des diasporas, ce séminaire thématique offrira aux jeunes chercheurs un lieu privilégié d’expérimentation et de réflexion sur les méthodes et l’écriture de l’histoire.
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Micro-histoire : méthodes, expériences, écriture
8h30 – 8h45 : Mots de bienvenue
9h00 – 10h30 : Jacques Revel (EHESS)
10h30 – 11h00 : Pause
11h00 – 12h30 : Angelo Torre (Université du Piémont oriental – IEA), « Parcours de la micro-histoire »
12h30 – 13h30 : Pause déjeuner
14h00 – 17h00 : Visite des prisons de la Conciergerie avec Guillaume Mazeau (Paris 1), commissaire du nouveau parcours révolutionnaire
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Désobéir, faire obéir : les enjeux de l’insubordination face à la famille, à la police, à l’armée et au gouvernement
9h00 – 10h30 : Jean-François Chauvard (Paris 1 – IHMC), « Insubordination des fils et discorde intergénérationnelle à l’époque moderne »
10h30 – 11h00 : Pause
11h00 – 12h30 : Vincent Denis (Paris 1 – IHMC), « Être policier en situation révolutionnaire. Paris, 1789-1799 »
12h30 – 13h30 : Pause déjeuner
13h30 – 15h00 : Paul Vo-Ha (Paris 1 – IHMC), « Désobéir : refus, mutineries, désertions et criminalité militaire dans les armées françaises, XVIe-XVIIIe siècles »
15h00 – 15h30 : Pause
15h30 – 17h00 : Rachel Renault (Le Mans), « Qu’est-ce qu’une révolte? Archirebelles et loyaux sujets face au mauvais gouvernement dans l’Allemagne moderne »
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Communs et communautés, citadinités, citoyennetés
9h00 – 10h30 : Simona Cerutti (EHESS), « Suppliques, ou des règles de l’obéissance ou de la désobéissance (Europe, 17e-18e siècles)
10h30 – 11h00 : Pause
11h00 – 12h30 : Nicolas Lyon-Caen (CNRS – IHMC), « Gérer le local : dignité, charge et engagement civique au 18e siècle »
12h30 – 13h30 : Pause déjeuner
13h30 – 15h00 : Thomas Glesener (Aix-Marseille- TELEMME), « À qui appartient le porc des âmes? Propriété collective et communautés en conflit à la fin de l’Ancien Régime ».
15h00 – 15h30 : Pause
16h00 – 18h00 : Visite de l’exposition La police des Lumières. Ordre et désordre dans les villes des Lumières, Archives Nationales, Hôtel de Soubise, 60 rue des Francs-Bourgeois, en compagnie des deux commissaires de l’exposition, Vincent Denis (Paris 1, IHMC) et Vincent Milliot (Paris 8).
[/vc_column_text] [/vc_tab] [vc_tab title= »Jeudi 25 juin »] [vc_column_text pb_margin_bottom= »no » pb_border_bottom= »no » width= »1/1″ el_position= »first last »]
Micro-histoire globale
9h00 – 10h30 : Patrick Boucheron (Collège de France), « Les histoires mondiales peuvent-elles être plurielles? »
10h30 – 11h00 : Pause
11h00 – 12h30 : Francesca Trivellato (Princeton), « From the Micro to the Macro and Back Again »
12h30 – 13h30 : Pause déjeuner
14h00 – 17h00 : Visite de l’Hôtel de la Marine (place de la Concorde) en compagnie de Guillaume Calafat (Paris 1/IHMC), conseiller historique du nouveau parcours du musée.
[/vc_column_text] [/vc_tab] [vc_tab title= »Vendredi 26 juin »] [vc_column_text pb_margin_bottom= »no » pb_border_bottom= »no » width= »1/1″ el_position= »first last »]
Trajectoires individuelles et destins collectifs
9h00 – 10h30 : Claire Judde de la Rivière (Toulouse II – FRAMESPA), « L’insubordination sans insubordination : agir en politique dans un monde incertain »
10h30 – 11h00 : Pause
11h00 – 12h30 : Haïm Burstin (Université de Milan), « Vies et destins dans le grand chantier de la Révolution française »
12h30 – 13h30 : Pause déjeuner
13h30 – 15h00 : Guillaume Mazeau (Paris 1)
15h00 – 15h30 : Pause
15h30 – 17h00 : Quentin Deluermoz (Paris 13), « Briser et recomposer les routines quotidiennes : l’exemple de la Commune de Paris (1871) »
17h00 – 19h00 : Bilan et pot de l’amitié
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Du 22-26 juin 2020
École normale supérieure,
45 rue d’Ulm
75005 Paris
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Pour plus d’informations concernant cet événement, contactez-nous
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