Écoles d’été du GRHS

Avec l’appui de différents partenaires canadiens et français, le GRHS organise deux écoles d’été internationales par année.

Sous la responsabilité du professeur Benjamin Deruelle, la première se consacre aux méthodes et aux outils du numérique en histoire. Fondée en 2016, l’École d’été du GRHS et du PIREH insiste sur les enjeux épistémologiques des humanités numériques, tout en consacrant une large part de ses activités à des ateliers pratiques dans lesquels les participants sont étroitement accompagnés par les formateurs.

Sous la responsabilité du professeur Pascal Bastien, l’école doctorale du GRHS se consacre à l’étude et à l’exploration d’un enjeu historique dans toute sa complexité, en proposant successivement des conférences, des séminaires et des activités sur le terrain. En étroite collaboration avec des instituts de recherche parisiens, l’École doctorale du GRHS constitue un creuset de réflexions méthodologiques et historiographiques, tout en offrant aux participants une remarquable opportunité de réseautage.

2022 ___

Formation doctorale
en Lexicométrie

École d’été du GRHS, du GRHG, le PIREH et l’IHMC

24 au 27 mai 2022

L’École d’été internationale de Montréal 2022 est la ciquième école d’été numérique organisée par le GRHS (UQAM), le GRHG (UQAM), le PIREH (Université de Paris 1) et l’IHMC (Université de Paris 1). Elle s’inscrit dans le cadre d’un partenariat qui a pour objectif de favoriser l’échange des pratiques du numérique entre le Québec et la France, leur apprentissage par les étudiants des cycles supérieurs, et la mobilité étudiante. L’esprit de cette école est de promouvoir l’usage des méthodes informatiques de la recherche en sciences humaines et sociales dans la discipline historique. Organisée par des enseignants-chercheurs expérimentés, elle aborde des méthodologies et des thématiques innovantes, appliquées au sein d’une pédagogie adaptée aux spécificités des sciences humaines, aux besoins des étudiants et aux impératifs de la recherche.

2019 ___

Formation de maîtrise et de doctorat en méthodes et outils numériques : l’analyse de réseaux en histoire

École d’été du GRHS et du PIREH

24 au 28 juin 2019

L’École d’été internationale de Paris 2019 est la quatrième école d’été numérique organisée par le GRHS (UQAM) et le PIREH (Université de Paris 1). Elle s’inscrit dans le cadre d’un partenariat qui a pour objectif de favoriser l’échange des pratiques du numérique entre le Québec et la France, leur apprentissage par les étudiants des cycles supérieurs – maîtrise et doctorat –, et la mobilité étudiante. L’esprit de cette école est de promouvoir l’usage des méthodes informatiques de la recherche en sciences humaines et sociales dans la discipline historique. Organisée par des enseignants-chercheurs expérimentés, elle aborde des méthodologies et des thématiques innovantes, appliquées au sein d’une pédagogie adaptée aux spécificités de l’histoire, aux besoins des étudiants et aux impératifs de la recherche.

Quatrième édition d’une école qui s’inscrit désormais dans la durée, elle sera cette année organisée à Paris, après celles de Montréal (2016, 2018) et de Paris (2017). Le thème choisi cette année, « L’analyse de réseaux en histoire », se situe dans le prolongement des précédents (méthodes d’analyse textuelles assistées par ordinateur, bases de données, et cartographie numérique). Son objectif est de permettre aux étudiants de maîtrise et de doctorat de toutes les universités, ainsi qu’aux chercheurs, de se former aux méthodes de structurations, de visualisation et d’exploration des données, ainsi qu’aux enjeux historiographiques et épistémologiques de leur application aux sciences sociales en général, et à l’histoire en particulier. À la fois théorique et applicative, cette école se situe au carrefour du domaine d’étude individuel de chaque participant, de leur formation académique ou continue, et d’une approche méthodologique commune.

2018 ___

Formation de maîtrise
et de doctorat
Méthodes et outils numériques :
la cartographie en histoire

École d’été du GRHS et du PIREH

25 au 29 juin 2018

L’École d’été internationale de Montréal 2018 est la troisième école d’été numérique organisée par le GRHS (UQAM) et le PIREH (Université de Paris 1). Elle s’inscrit dans le cadre d’un partenariat qui a pour objectif de favoriser l’échange des pratiques du numérique entre le Québec et la France, leur apprentissage par les étudiants des cycles supérieurs – maîtrise et doctorat –, et la mobilité étudiante. L’esprit de cette école est de promouvoir l’usage des méthodes informatiques de la recherche en sciences humaines et sociales dans la discipline historique. Organisée par des enseignants-chercheurs expérimentés, elle aborde des méthodologies et des thématiques innovantes, appliquées au sein d’une pédagogie adaptée aux spécificités de l’histoire, aux besoins des étudiants et aux impératifs de la recherche.

2017 ___

Les bases de données
en histoire

École d’été du GRHS et du PIREH

Du 22 au 26 mai 2017

L’École d’été internationale de Paris 2017 est la seconde école d’été numérique organisée par l’UQAM et l’Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne. Elle s’inscrit dans le cadre d’un partenariat émergent qui a pour objectif de favoriser l’échange des pratiques du numérique entre le Québec et la France, leur apprentissage par les étudiants du cycle supérieur – maîtrise et doctorat – , et la mobilité étudiante. L’esprit de cette école est de promouvoir l’usage des méthodes informatiques de la recherche en sciences humaines et sociales dans la discipline historique. Organisée par des enseignants-chercheurs expérimentés, elle aborde des méthodologies et des thématiques innovantes, appliquées au sein d’une pédagogie adaptée aux spécificités de l’histoire, aux besoins des étudiants et aux impératifs de la recherche.

Seconde édition d’une école qui veut s’inscrire dans la durée, elle sera la première organisée en France, après celle de Montréal, tenue à l’UQAM en mai 2016. Le thème choisi cette année, « Les bases de données en histoire », se situe dans le prolongement du précédent, axé sur les méthodes d’analyse textuelles assistées par ordinateur. L’objectif est de permettre aux étudiants de maîtrise et de doctorat, ainsi qu’aux collègues de l’UQAM et de l’Université de Paris 1, de se former aux méthodes de structurations des données, ainsi qu’aux enjeux historiographiques et épistémologiques de leur application aux sciences sociales en général, et à l’histoire en particulier. Consacrée à la méthodologie, cette école se situe ainsi au carrefour de leur domaine d’étude individuel, de leur formation académique et d’une approche méthodologiques commune.

2016 ___

Formation à la lexicométrie

École d’été du GRHS et du PIREH

Du 2 au 6 mai 2016

Organisée en collaboration avec le PIREH (Pôle Informatique de Recherche et d’Enseignement en Histoire) et l’IRHIS (Institut de recherche historique du Septentrion), cette première École d’été du GRHS entend former les participants non pas à l’informatique, mais à l’utilisation scientifique des méthodes de recherche que l’informatique met à la disposition des chercheurs. Si ces méthodes intéressent non seulement les historiens, mais aussi toutes les disciplines des SHS (philosophie, sociologie, psychologie, littérature), elles restent le plus souvent ignorées, voire parfois évitées au prétexte des savoir-faire « techniques » qu’elles imposent de maîtriser. Cet état de fait est d’autant plus paradoxal que les logiciels sont de plus en plus nombreux et de plus en plus simples d’utilisation. Le risque devient alors celui d’un usage en dehors de toute formation méthodologique et épistémologique.

2024___

Savoirs d’État et arts de gouverner : perspectives atlantiques et expériences impériales, 1650-1850

École doctorale d’été 2024

1 juillet – 5 juillet 2024

Organisée à un moment où la question des héritages du passé dans le présent ne cesse de poser des tensions dans le monde universitaire comme dans l’espace public, l’école d’été « Savoirs d’État et arts de gouverner : perspectives atlantiques et expériences impériales, 1650-1850 » entend réfléchir aux relations et à la co-construction des pouvoirs et des savoirs aux 17e-19e siècles, en métropole et en colonies, sous les empires coloniaux français et britannique. Réunissant, du Québec et d’ailleurs, une vingtaine d’étudiantes et d’étudiants et autant de professeures et professeurs pendant une semaine intensive d’échanges et de débats, l’école se tiendra, du 1er au 5 juillet 2024, à l’UQAM et aux Archives nationales du Québec à Montréal (AnQM).

2023 ___

Justice, police, droit et gouvernement des populations

École doctorale d’été 2023

3 juillet – 7 juillet 2023

Cette nouvelle école doctorale propose d’interroger autrement l’histoire de l’État et des pouvoirs en réfléchissant, à travers une programmation déployée sur deux ans (2023 et 2024), aux processus de formation et de fonctionnement des gouvernements par la justice, la police et les savoirs d’État. C’est donc la construction de l’administration et de la bureaucratie, dans ses rapports avec l’État et ses populations, qui feront l’objet de nos débats. Cette école propose ainsi de prendre l’exemple français dans sa plus large acception, de la métropole jusqu’à ses colonies, pour comprendre les différents processus qui, du XVIIe au XIXe siècle, ont construit le gouvernement, ont défini la notion de bien public et ont fabriqué, entre théories, représentations et pratiques, les sujets et les exclus de la citoyenneté.

2022 ___

Travail, travailleurs, travailleuses et société :
XVIIIe-XIXe siècles

École doctorale du GRHS et de l’IDHE.S

27 juin-1er juillet 2022

On sait qu’au cours du XVIIIe siècle, les représentations de la notion de travail ont été bouleversées. Le travail a pris peu à peu un sens nouveau, lié au débat sur la croissance, qu’illustre notamment la célèbre controverse « rich country / poor country » qui opposa David Hume à Josiah Tucker : celui-ci finit par convaincre celui-là que des salaires plus élevés ne pénalisaient pas le pays riche face à ses concurrents pauvres, mais au contraire favorisaient au bout du compte la croissance de son économie. Toute réflexion sur les règles qui régissent la relation de travail au XVIIIe siècle doit tenir compte de ce contexte de réévaluation sociale du travail comme source de richesse. Dans les magnifiques espaces de la Maison Suger à Paris, dans le quartier des libraires et des éditeurs, cette école doctorale explorera les différentes facettes de l’histoire du travail aux XVIIIe et XIXe siècles, interrogeant entre autres sujets l’artisanat et l’apprentissage, les corporatismes et la liberté de travailler, l’agriculture et la proto-industrie, les migrations et la main-d’œuvre, l’esclavagisme et le travail forcé, le droit et le salaire et, bien sûr, les grèves et les autres formes de contestation.

2020 ___

L’insubordination :
approches micro-historiques

École doctorale du GRHS et de l’IHMC

22-26 juin 2020

Cette école doctorale vise à investir le champ de la conflictualité en interrogeant les moments, les espaces et les intentions qui conduisent à la rupture des liens sociaux jugés « normaux » et à la redéfinition des cadres de l’ordre et des hiérarchies traditionnels, souvent légaux. En variant les espaces et les chronologies, il s’agira d’interroger l’insubordination comme discours, pratique, posture et expérience capables de dévoiler et de mesurer l’écart entre le légal et le légitime dans un rapport souvent complexe au passé. L’insubordination, de fait, élève la désobéissance vers une contestation ouverte de la légalité. Or, bien qu’elle constitue un refus ou une négation, elle est surtout un engagement, un plaidoyer, une mise à l’épreuve et une émancipation. Si l’insubordination permet de saisir la norme à combattre et de penser celle à fonder, elle peut aussi laisser les traces des hésitations, des équivoques, des peurs et des incertitudes de celles et ceux qui ont le sentiment que leur(s) droit(s) est entravé par la loi. Cette école doctorale vise à explorer les enjeux historiographiques, épistémologiques et méthodologiques interrogés dans l’axe 1 de l’IHMC, « Conflits et territoires de l’époque moderne et contemporaine », et dans l’axe 4 du GRHS, « Conflit, justice et régulation sociale ».

2019 ___

Gouvernance
et régulations sociales,
XVIIIe – XXe siècles

École doctorale du GRHS à Paris.

1er au 5 juillet 2019

École doctorale organisée par Pascal Bastien (résident 2016-2017 de l’IEA de Paris / UQAM), Caroline Douki (Paris 8), Vincent Milliot (Paris 8), Philippe Minard (Paris 8) et Martin Petitclerc (UQAM), avec le soutien de l’Institut d’études avancées de Paris (IEA), du laboratoire Institutions et Dynamiques historiques de l’économie et de la société (IDHE.S) de l’Université Paris 8, du Groupe de recherche en histoire des sociabilités (GRHS), du Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS) de l’UQAM, et de l’Institut universitaire de France (IUF).

2018 ___

Paris en révolutions,
XVIIIe-XIXe s.

École doctorale du GRHS à Paris.

2 au 6 juillet 2018

École doctorale organisée par Pascal Bastien (résident 2016-2017 de l’IEA de Paris / UQAM) avec le soutien de l’Institut d’études avancées de Paris, de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine, de l’Université du Québec à Montréal, du Groupe de recherche en histoire des sociabilités, du Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité, et de la Maison des étudiants canadiens.

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